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Sunday 20 March 2011

Malgre' la police, Marches à Tizi Ouzou et Bouira

Une marche a eu lieu hier à Tizi Ouzou à l'appel de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD). Ils étaient des milliers, selon les organisateurs, et un peu plus d'un millier, selon la police à avoir pris part à cette manifestation. La marche a démarré du carrefour du 20-Avril jusqu'au siège de l'ancienne mairie en passant par les ruelles principales de la capitale du Djurdjura comme Lamali Ali, Ali Rabia, Houari Boumediene et Mohand Saïd Ouzefoune. Des banderoles ont été déployées pour revendiquer le changement. 
Les manifestants scandaient des slogans pour plus de justice et de liberté dans le pays. A l'ouverture de la marche, un géant drapeau national était porté par des manifestants. Le drapeau tunisien était également brandi par un manifestant. Sur de nombreuses pancartes, on pouvait lire également : « Système, dégage ». Aucun incident n'a été déploré pendant les deux heures qu'a duré la marche. Après un bref rassemblement, les manifestants ont été appelés à se disperser dans le calme sous l'œil vigilant des policiers déployés tout au long de l'itinéraire de la marche. 

Dans la ville de Bouira et toujours à l'initiative de la CNCD, les manifestants se sont regroupés au niveau de la place des Martyrs, aux environs de 11 h, pour donner le coup d'envoi de la marche. Ils ont emprunté la rue Benabdellah pour atteindre le pont Sayah et longer le grand boulevard afin d'arriver à destination de l'itinéraire tracé, l'esplanade du siège de la wilaya. La foule était encadrée par des militants du RCD, des personnes de la société civile qui arboraient des banderoles appelant au changement et à la démocratie. Une fois les marcheurs arrivés sur les lieux du parvis du siège de la wilaya, les initiateurs de la manifestation ont mis l'accent sur la nécessité du changement qui irait dans le sens de « l'instauration d'une véritable démocratie, sans quoi il n'y aurait pas de stabilité ». Les manifestants se sont dispersés dans le calme. 

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